Le bleu de la mer s’est enfui est un questionnement identitaire des traumatismes qui hantent un corps. Son propre corps, mais aussi celui que l’on transmet de génération en génération. Nous découvrons l’histoire d’une poétesse syrienne, abusée, « Femme-gare sans destination » qui nous transporte dans son passé traumatique à travers sa chair puis par le regard de sa fille sur son histoire.
La poétesse essaie de donner voix à son corps. Le corps est alors un chemin d’exil, de deuil, de joie, de résistance, d’appartenance et de transmission.