Les Gisantes questionne notre rapport à la mort et en particulier au suicide de celleux qui nous entourent. Si la mort ne signe pas la disparition des liens, comment ce qui nous relie continue d’émerger et d’impacter le vivant ?
Comment mettre en forme l’inassimilable ? Le recueil trace les contours d’un entre deux mondes et fait exister un espace qui n’est pas empli de la seule douleur. S’y déploie une pluralité de sens autour d’un personnage central qui meurt à répétition et se métamorphose au long du poème, écho de figures mythologiques ou littéraires.
Les Gisantes permet de rendre intelligible et d’arpenter une mémoire collective ; et le recueil de se faire transposition littérale d’un recueillement singulier.